Bioquell and COVID-19
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La reprise de l’activité chirurgicale est soumise à l’obtention de résultats de culture microbiologique conformes après 5 jours d’incubation. Dans le cas contraire, les équipes doivent classiquement appliquer à nouveau le protocole de nettoyage puis de désinfection par dispersât dirigé; d’autres prélèvements sont effectués, incubés 5 jours supplémentaires jusqu’aux résultats attendus, et la restitution des locaux aux chirurgiens est nécessairement reportée d’autant avec des conséquences en terme d’activité et de déprogrammation des patients.
Dans le cas de travaux, et de contaminations notamment lié à la présence de spores d’Aspergillus, dans les matériaux de construction, dans les poussières, il y a de grandes chances pour que cette contamination devienne récurrente, malgré les traitements de surface.
Bien que la désinfection par peroxyde d’hydrogène sous forme vapeur de Bioquell, soit le dernier recours aujourd’hui, elle pourrait être utilisée de manière systématique voir normalisée.
En effet, sa mise en œuvre est rapide, dans n’importe quelle infrastructure hospitalière. La technique de Bioquell est simple, le local est étanché, les systèmes de ventilation arrêtés. Le diffuseur ne délivre que la quantité adéquate de désinfectant, et l’ensemble est contrôlé à distance, hors présence humaine.
Dans le cadre des blocs-opératoires, l’ensemble du matériel électronique médical peut être maintenu dans le local sans aucun dommage. Aucune autre technique de désinfection ne présente autant de garanties en termes de maitrise, et ni un spectre d’activité aussi étendu. L’application directe de produits détergents-désinfectants, ou le dispersat dirigé d’un désinfectant sur les murs ou les équipements, fait intervenir un opérateur, ce qui en fait une méthode opérateur-dépendante, donc potentiellement non-reproductible, et très chronophage. Sans oubliez, que l’opérateur est exposé au risque de contact avec le biocide, et que cette technique « humide » n’est pas compatible avec les équipements électroniques.
La désinfection par Bioquell répond à la nouvelle règlementation européenne sur les biocides, et est clairement décrite dans les recommandations de l’ANSM. Cette méthode est validée par la norme AFNOR NF T 72-281 relative à la détermination des activités bactéricide, fongicide, ou levuricide et sporicide des procédés de désinfection des surfaces par voie aérienne (DSVA).
La désinfection par Bioquell est le complément nécessaire à l’application de la norme NF S90-351 de juin 2013 concernant les établissements de Santé – Zones à Environnement maîtrisées – Exigences relatives à la maîtrise de la contamination aéroportée.
Le gain de temps pour la reprise des activités opératoires ou chirurgicales est évident. De plus, cette méthode de désinfection peut être étendue au chambres de patients porteur de BMR hautement pathogène (gram négatif par exemple comme E.Coli, Klebsilla, A.Baumanii.. ), et se pose comme un allié de choix dans la lutte contre la résistance aux antibiotiques, ainsi que le combat contre l’acquisition des infections nosocomiales liées à l’environnement.